Et la santé, ça va?

Le collectif Ruptures est né dans le cadre de la lutte contre le pass sanitaire, lors de la pandémie de Covid-19. A l’époque, en janvier 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait entrer le monde entier en « état d’urgence de santé publique de portée internationale ». Pour faire face à l’épidémie, l’OMS privilégiait une gestion de la santé publique essentiellement binaire : on était en état d’urgence ou on ne l’était pas, on était confiné ou on ne l’était pas, on était soumis à l’obligation vaccinale ou on ne l’était pas. Une approche laissant peu de place aux différences entre les pays ou aux différences entre l’état de santé des individus. La réponse à la pandémie était centrée essentiellement sur l’industrie pharmaceutique (les vaccins) et, urgence oblige, visait à traiter les conséquences de l’épidémie et non ses causes.

Si l’OMS a mis fin à l’état d’urgence planétaire pour le Covid-19 en mai 2023, on retrouve cette façon binaire de gérer la santé publique dans bien d’autres cas.

Dans ce nouveau numéro de La nouvelle vague, nous avons choisi de traiter de l’obésité, nouveau sujet d’inquiétude de l’OMS en 2022. Dans ce cas comme dans le cas du Covid, les solutions de l’industrie pharmaceutiques sont privilégiées au détriment des conditions de vie des populations. Des indicateurs chiffrés simplistes appliqués aux individus du monde entier sont privilégiés au détriment de l’état de santé général des individus.

Pour notre part, nous n’aimons pas plus la pensée binaire que la façon autoritaire dont les macro-systèmes essaient de gérer nos vies. Nous proposons donc ici une critique de la gestion technocratique du « problème de l’obésité » à travers la catastrophe du Mediator et du GLP1.

Bonne lecture.

Ruptures, le 1er septembre 2023

éditorial publié dans La nouvelle vague n°13, septembre 2023


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