Fin du monde et fin du mois

Notre collectif fait partie de celles et ceux qui cherchent à ne pas opposer « fin du monde » et « fin du mois ». Pour le dire autrement, nous cherchons à lier les problématiques environnementales et sociales, sans oublier la question sanitaire ou la question du pouvoir.
Les dernières années ont eu comme un goût de « fin du monde » – toutes proportions gardées, bien sûr. Qu’on regarde l’impact du dérèglement climatique (sécheresse, canicule, fonte des glaciers…), la crise sanitaire (elle-même liée à la dégradation de la biodiversité) ou bien les réponses de l’État à ces différentes situations (entre répression et opérations de communication…), on peut avoir facilement l’impression de vivre dans une dystopie, un univers de science-fiction un peu glauque.
Pendant ce temps, le gouvernement Macron continue ses attaques contre le système de répartition des richesses. Et quelles que soient les imperfections de celui-ci, il est clair que les réformes en cours vont à la fois compliquer les fins de mois, et nous rapprocher de la « fin du monde ».
C’est pourquoi nous serons dans la rue ce mardi 31 janvier ! Nous y défendrons la position suivante : en même temps qu’on lutte contre l’accroissement des inégalités et la privatisation des richesses, il faut se battre contre ce monde de gadgets technologiques et ce mode de vie qui détruit la planète. Les questions sociales et écologiques doivent se rencontrer, c’est que nous essayons de proposer dans ce numéro.

Editorial publié dans La nouvelle vague numéro 8, janvier 2023. https://collectifruptures.wordpress.com
contact-ruptures@riseup.net


Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer